Manoir Boucher de Niverville à Trois-Rivières
par Desaulniers, Julie
Véritable joyau du patrimoine bâti
trifluvien, le manoir Boucher de Niverville est un précieux témoin du Régime
français à Trois-Rivières. Ayant échappé à la conflagration de 1908, le manoir
est le plus ancien bâtiment de la ville et présente, dans le corps de logis
initial, une charpente considérée comme une des plus anciennes du Québec! Ce
monument historique classé en 1960 a fait l’objet d’une importante restauration
qui lui a redonné son apparence de 1729. Ouvert au public depuis le 375e
anniversaire de la Ville de Trois-Rivières en 2009, le manoir Boucher de
Niverville présente des expositions ainsi qu’une programmation d’activités permettant
de redécouvrir notre histoire et notre patrimoine.
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Le manoir Boucher de Niverville au XXIe siècle
Situé à quelques pas de l’arrondissement historique du Vieux-Trois-Rivières, le manoir Boucher de Niverville se distingue du cadre bâti environnant par sa façade d’un blanc immaculé, par ses fenêtres à battants à petits carreaux, par sa toiture de bardeaux de cèdres percée de lucarnes et par ses deux cheminées en chicane (NOTE 1). Contrairement aux autres immeubles tout autour, sa façade est perpendiculaire à la rue Bonaventure.
Après avoir hébergé les bureaux de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières pendant 75 ans, le manoir Boucher de Niverville est maintenant accessible au public. Cette nouvelle fonction lui confère le rôle de lieu d’interprétation de l’histoire trifluvienne à l’époque de la Nouvelle-France. Situé tout près de la principale artère commerciale du centre-ville et à quelques pas du Vieux-Trois-Rivières, le manoir se positionne avantageusement auprès de la clientèle locale et touristique : on y propose deux expositions historiques et une programmation d’activités variées tout au long de l’année.
Ainsi, au rez-de-chaussée, une salle est consacrée à la présentation d’une exposition archéologique. La mise en valeur des artéfacts est réalisée par les étudiants du programme Histoire et civilisation du Collège Laflèche de Trois-Rivières et est rendue possible grâce à l’entente de développement culturel du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et de la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières. L’étage supérieur, dans les combles, abrite une reconstitution d’intérieur ancien accompagnée de dispositifs d’interprétation, ainsi qu’une salle accueillant divers événements.
La valeur patrimoniale contemporaine de la résidence seigneuriale
Représentatif de l’architecture coloniale française, le manoir Boucher de Niverville est érigé en 1668 avant d’être considérablement modifié en 1729. Au début des années 1970, le bâtiment a fait l’objet d’une importante restauration réalisée par la Commission des monuments historiques du Québec. Les travaux ont permis de lui redonner un aspect similaire à celui qu’il avait 250 ans plus tôt. Le terrain du manoir présente lui aussi un intérêt archéologique important. Les vestiges exhumés lors de la restauration de l’édifice ont largement contribué à documenter son évolution ainsi que les techniques utilisées lors de sa construction (NOTE 2).
Actuellement, la construction présente un corps de logis rectangulaire, allongé mais peu profond, en pierre des champs recouvert de crépi d’un blanc immaculé. Sur sa façade avant, on remarque sept fenêtres à battants à 32 carreaux, rattachées au chambranle par des pentures à moustaches. Ces fenêtres sont ceinturées de volets retenus à la façade par des esses. À l’étage, deux groupes de lucarnes sont positionnés de façon asymétrique. Toutes ces fenêtres sont ornées d’un verrou à queue comme système de fermeture. Une imposte (NOTE 3) à douze carreaux surplombe la porte à panneaux constituée de deux vantaux inégaux; la porte s’ouvre avec une clenche à poucier et se verrouille de l’intérieur avec une barre de bois transversale. Le chambranle de pierre peignée ceinture l’ouverture. À chaque angle du corps de logis, l’épaisseur du mur varie : il est plus large à sa base et il diminue légèrement dans l’élévation de la structure, ce qui solidifie la construction. Sur le toit à quatre versants recouvert de bardeaux de cèdre, s’élèvent deux cheminées construites en briques françaises. Au cours des derniers siècles, ces éléments architecturaux prestigieux contribuaient à mettre en valeur le rang et le statut des propriétaires bourgeois (NOTE 4).
L’intérieur du bâtiment est simple mais de bon goût. Les planchers sont recouverts de larges planches de pin, tandis que le bas des murs blancs est peint en noir afin de rappeler l’époque où ils étaient noircis par la suie. À l’exception de la quincaillerie, des âtres et des chambranles, on retrouve peu d’ornements à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment.
La charpente en cèdre rouge de Colombie-Britannique équarrie à la hache suscite immédiatement l’intérêt des visiteurs par sa beauté authentique. Les poutres, qui sont d’origine, permettent également d’apprécier la technique d’assemblage à tenon et à mortaise utilisée à l’époque de la construction du manoir. On remarque également que la structure a été simplifiée au gré des agrandissements, comme l’indiquent les traces laissées par d’anciennes poutres. À l’étage, la pente de toit du premier corps de logis est reproduite et visible à l’intérieur du bâtiment afin d’évoquer les dimensions du manoir en 1668. De cette époque, il ne reste que les fondations du bâtiment.
Présentation historique du manoir
Trois-Rivières est fondé en 1634 et ce n’est que 12 ans plus tard que François de Champflour, alors gouverneur de Trois-Rivières, se voit concéder par la Compagnie des Cent Associés l’emplacement où s’élèvera le manoir (NOTE 5). Trois ans plus tard, Jacques Leneuf de la Poterie acquiert le fief où il fait ériger, en 1668, le premier corps de logis (NOTE 6). Ce bâtiment est alors construit à l’extérieur du bourg palissadé et sa structure aurait été édifiée en colombage pierroté (NOTE 7); ce « logis consistant en quatre chambres avec plusieurs retranchements, cave et grenier, cour et jardin, avec une boulangerie » (NOTE 8).
François Chastelain, alors officier des Compagnies franches de la Marine et seigneur de Sainte-Marguerite, prend possession du fief de la Potherie et du bâtiment en 1729 (NOTE 9). C’est à ce moment que le manoir subit d’importantes modifications : le bâtiment est ramené à un étage, la structure est allongée et les murs de colombages sont remplacés par des murs édifiés en pierres provenant de la rive sud du fleuve Saint-Laurent (NOTE 10). Les travaux effectués par Chastelain, qui visent à afficher clairement son statut social, n’affectent pas la charpente de bois du bâtiment original. Cette structure est donc l’une des plus anciennes du Québec que l’on peut encore apprécier aujourd’hui!
À son décès, en 1761, François Chastelain lègue le fief et le manoir à sa fille Marie-Josephte. Celle-ci est alors mariée à Joseph-Claude Boucher, sieur de Niverville (NOTE 11) : le couple réside d’ailleurs dans le manoir pratiquement depuis le mariage, le 5 octobre 1757. Au décès de Joseph-Claude en 1804, le manoir demeure la propriété de la famille pendant une quarantaine d’années et son petit-fils, Louis-Charles Boucher de Niverville, qui sera avocat, maire de Trois-Rivières et député, s’y installe. En 1845, la propriété est vendue à Pierre Vézina, un des premiers avocats de Trois-Rivières.
Consolidation de son statut patrimonial
Depuis son érection en 1668, de nombreux propriétaires ont habité le manoir Boucher de Niverville et parmi ceux-ci, on retrouve d’importants personnages qui ont marqué l’histoire de Trois-Rivières et de la Nouvelle-France: tout d’abord, Jacques Leneuf de la Poterie, seigneur de Portneuf, gouverneur de Trois-Rivières et gouverneur intérimaire de la Nouvelle-France (NOTE 12), a construit le corps de logis initial en 1668 ; puis Joseph-Claude Boucher de Niverville, aussi connu sous le nom de chevalier de Niverville, a lui aussi occupé divers postes prestigieux au cours de sa longue carrière.
En plus d’être un précieux patrimoine bâti du Régime français, le manoir témoigne aussi des époques plus récentes. Il est situé sur la rue Bonaventure, une artère habitée et fréquentée par la bourgeoisie qui s’est considérablement développée au début du XIXe siècle alors que ce secteur, situé à l’extérieur du bourg, était pratiquement inoccupé jusque-là (NOTE 13). Il a miraculeusement échappé au grand incendie de Trois-Rivières de 1908 : le feu, qui a alors ravagé plus de 800 bâtiments dont l’église paroissiale Immaculée-Conception, la maison des Gouverneurs, le bureau de poste, le marché aux denrées et de nombreux commerces et bureaux professionnels, a fait disparaître la majorité des bâtiments datant de l’époque de la Nouvelle-France (NOTE 14). La conflagration, tout comme la reconstruction, a considérablement changé le visage de la cité de Laviolette. Depuis, le manoir est le plus ancien bâtiment de la ville de Trois-Rivières.
Efforts de préservation
Au début du XXe siècle, l’avenir du manoir est menacé : il est abandonné pendant plusieurs années et sa démolition est envisagée. L’architecture du manoir, son histoire et celles de ses prestigieux propriétaires contribuent à mobiliser le comité du Tricentenaire de la ville, qui entame des procédures concernant sa sauvegarde et sa conservation. Le comité acquiert finalement le manoir en 1940, puis celui-ci devient la propriété de la Ville en 1951 (NOTE 15). Parallèlement, la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières occupe le manoir pendant 75 ans en tant que locataire.
Alors que des acteurs locaux agissent de concert afin de conserver le manoir, le Gouvernement du Québec fait lui aussi sa part : le 30 mars 1960, la Commission des monuments historiques du Québec procède au classement du manoir Boucher de Niverville et préside à sa restauration dix ans plus tard. Le 13 septembre 1977, un décret ministériel lui attribue une aire de protection (NOTE 16), ce qui permet de préserver l’environnement immédiat de l’immeuble et contribue à le mettre en valeur.
Un patrimoine toujours actuel…
Joyau architectural et puissant témoin matériel de notre mémoire collective, le manoir Boucher de Niverville est un précieux héritage de l’époque de la Nouvelle-France. De par sa mission, le manoir se veut un espace exceptionnel de sensibilisation et de mise en valeur du patrimoine. Des guides-animateurs formés offrent des visites guidées en haute saison du lieu d’interprétation et différentes initiatives contribuent à consolider le sentiment d’appartenance des citoyens face à ce monument historique. En plus de sa programmation d’activités, on y présente un contenu muséologique de qualité qui favorise la diffusion des connaissances historiques, patrimoniales et archéologiques. Ainsi, le manoir Boucher de Niverville est bel et bien un patrimoine toujours actuel…
Julie
Desaulniers
Agente
culturelle – diffusion du patrimoine au Manoir Boucher de Niverville
Corporation
de développement culturel de Trois-Rivières
Documents complémentairesCertains documents complémentaires nécessitent un plugiciel pour être consultés
Photos
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Bourg des 3 rivières
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Le manoir Boucher de
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Manoir de Niverville,
rue Bonaventur... -
Plan de Trois-Rivière
s en 1685
Ailleurs sur le web
Notes
1. Des cheminées disposées en chicane se retrouvent sur des versants de toit différents.
2. « Manoir Boucher-De Niverville », Répertoire du patrimoine culturel du Québec, ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, site consulté le 11/04/12 [En ligne] http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=92895
3. L’imposte est un élément architectural qui est situé au dessus de la porte d’entrée et dont les carreaux de fenêtres laissent passer la lumière.
4. Paul-Louis Martin, À la façon du temps présent. Trois siècles d’architecture populaire au Québec, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1999, p.91.
5. François de Champflour est le premier à porter le titre de gouverneur à Trois-Rivières. Il est nommé en 1643 par M. Huault de Montmagny, à son retour du fort Richelieu. [En ligne : http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?id_nbr=114]
6. Jacques Leneuf de la Poterie est né en France à Caen en 1606. À l’âge de 30 ans, il arrive à Québec où il reçoit la seigneurie de Portneuf. En 1640, il s’installe à Trois-Rivières et occupe ponctuellement la fonction de gouverneur suppléant (1645-1648, 1650, 1652-1653, 1658-1662). Vers 1660, il devient propriétaire du fief où il fait ériger un bâtiment en 1668. On retrouve des mentions de son nom dans les actes publics jusqu’en 1685. [En ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=404
7. Paul-Louis Martin, À la façon du temps présent. Trois siècles d’architecture populaire au Québec, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1999, p. 91.
8. Yves Bergeron, « Manoir de Niverville », dans Québec, Commission des biens culturels, Les chemins de la mémoire. Tome I : Monuments et sites historiques du Québec, Québec, Les Publications du Québec, 1990, p. 30.
9. « François-Chastelain, chemin », Ville de Trois-Rivières, site consulté le 28/02/12 [En ligne] http://toponymie.v3r.net/fiche/605/chemin-francois-chastelain.aspx
10. Yves Bergeron, « Manoir de Niverville », dans Québec, Commission des biens culturels, Les chemins de la mémoire. Tome I : Monuments et sites historiques du Québec, Québec, Les Publications du Québec, 1990, p. 30.
11. Joseph-Claude Boucher de Niverville (22 septembre 1715 – 30 août 1804) occupe de nombreuses fonctions pendant sa carrière. De ses débuts en 1734 à sa retraite en 1803, il est officier dans l’armée et dans la milice, seigneur, surintendant des Affaires indiennes et fonctionnaire. Les nombreux conflits qui ont cours sur le territoire lui offrent l’occasion de se distinguer. Par exemple, en 1747, il participe à une demi-douzaine de missions et l’année suivante, il est nommé enseigne en pied, ce qui l’amène à assurer le commandement de divers corps de milice dans le gouvernement de Montréal. Au XVIIIe siècle, il est un des officier canadien dont la carrière a été la plus longue et à son décès, il est le dernier chevalier de Saint-Louis au Canada. [En ligne] Dufour, Pierre, « Boucher de Niverville, Joseph », Dictionnaire biographique du Canada, site consulté le 10/04/12 [En ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?BioId=36402&query=varennes
12. Léopold Lamontagne, « Leneuf de la Poterie, Jacques », Dictionnaire biographique du Canada, site consulté le 23/02/12 [En ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=404
13. Martin Dubois (Dir.), « 186-190 rue Bonaventure », Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Trois-Rivières. Recueil d’énoncés de la valeur patrimoniale de biens de l’inventaire ayant obtenu une valeur patrimoniale exceptionnelle ou supérieure, 2010, p. 199.
14. « Grand incendie de Trois-Rivières – 1908 », Ville de Trois-Rivières, site consulté le 17/04/12 [En ligne] http://citoyen.v3r.net/portail/index.aspx?sect=0&module=32&IDFar=2443
15. « Manoir Boucher de Niverville », Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France, site consulté le 11/04/12 [En ligne] http://inventairenf.cieq.ulaval.ca:8080/inventaire/oneLieu.do?sortPropProtection=annee&refLieu=864&ascProtection=true
16. « Manoir Boucher-De Niverville », Répertoire du patrimoine culturel du Québec, ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, site consulté le 11/04/12 [En ligne] http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=92895
Bibliographie
Archives du Séminaire de Trois-Rivières, « Les Boucher de Niverville », Le Monde, 20 juin 1891, cote 0368-208.
Archives du Séminaire de Trois-Rivières, « La croix de Saint-Louis à Monsieur de Niverville », cote 0032-00096.
Bergeron, Yves, « Manoir de Niverville », dans Québec, Commission des biens culturels, Les chemins de la mémoire. Tome I : Monuments et sites historiques du Québec, Québec, Les Publications du Québec, 1990, 540 p.
Dubois, Martin (Dir.), « 186-190 rue Bonaventure », Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Trois-Rivières. Recueil d’énoncés de la valeur patrimoniale de biens de l’inventaire ayant obtenu une valeur patrimoniale exceptionnelle ou supérieure, 2010, p. 199.
Martin, Paul-Louis, À la façon du temps présent. Trois siècles d’architecture populaire au Québec, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1999, 378 p
Sulte, Benjaminm, « Le chevalier de Niverville », Mémoires de la Société Royale du Canada, 1909-1910, troisième série, tome III, section I, Ottawa, 1910.
Documents électroniques
« Le Bourg des Trois Rivières en 1685 », Ville de Trois-Rivières, site consulté le 23/02/12 [En ligne] http://culture.v3r.net/patrimoine/le-bourg-des-trois-rivieres-en-1685/index.aspx
« François-Chastelain, chemin », Ville de Trois-Rivières, site consulté le 28/02/12 [En ligne] http://toponymie.v3r.net/fiche/605/chemin-francois-chastelain.aspx
« Historique du manoir », Manoir Boucher de Niverville, site consulté le 14/03/12 [En ligne] http://www.manoirdeniverville.ca/Historique-du-manoir
Douville, Raymond, « Champflour, François de », Dictionnaire biographique du Canada, site consulté le 8/03/12 [En ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?id_nbr=114
Lamontagne, Léopold, « Leneuf de la Poterie, Jacques », Dictionnaire biographique du Canada, site consulté le 23/02/12 [En ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=404
Dufour, Pierre, « Boucher de Niverville, Joseph », Dictionnaire biographique du Canada, site consulté le 10/04/12 [En ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?BioId=36402&query=varennes
Patri-Arch, « Colonial français », Répertoire des courants architecturaux de Trois-Rivières, Ville de Trois-Rivières.
« Grand incendie de Trois-Rivières – 1908 », Ville de Trois-Rivières, site consulté le 17/04/12 [En ligne] http://citoyen.v3r.net/portail/index.aspx?sect=0&module=32&IDFar=2443
« Manoir Boucher de Niverville », Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France, site consulté le 11/04/12 [En ligne] http://inventairenf.cieq.ulaval.ca:8080/inventaire/oneLieu.do?sortPropProtection=annee&refLieu=864&ascProtection=true
« Manoir Boucher-De Niverville », Répertoire du patrimoine culturel du Québec, ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, site consulté le 11/04/12 [En ligne] http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=92895